mercredi 20 novembre 2013

La responsabilité révolutionnaire




Personne aujourd'hui, en Tunisie, ne se risque à nier que la crise économique qui frappe l'ensemble des secteurs stratégique du pays ne soit devenue une crise politique. Les derniers sondages d'opinion confirment l'approfondissement du fossé entre les populations et le système politique mis en place et envers les partis et la représentation politique. Ce doute structurel sur l'efficacité des institutions postrévolutionnaire, sur leur capacité à faire face aux désordres du terrorisme et à la complexité des problèmes est amplifié par la crise d'un gouvernement défaillant. Cette crise du politique prend des formes et des caractéristiques propres aux situations concrètes et aux héritages historiques, culturelles et bien sûre à la construction de l'Etat Tunisien postrévolutionnaire. Dans le même temps, elle pose des questions de portée générale, totalement inédites. Les confrontations d'idées sur ces réalités ne sont pas des jeux de l'esprit : elles ont des implications sur les pratiques. Actuellement, nous avons besoin d'une stratégie nationale pour faire pression sur les politiciens dont le but de trouver des solutions à notre quotidien afin de réaliser les objectifs de la Révolution de la dignité.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire