samedi 22 septembre 2012

Pour la réalisation des objectifs de la Révolution




Il n’est jamais facile d’analyser les grands changements historique à chaud, au moment où les événements se déroulent, alors que demeurent tant d’incertitude sur la compréhension du contexte général et des réelles causes des événements. Aujourd’hui, il demeure difficile de vérifier et d’évaluer ce qui est réellement en train de se passer. Néanmoins, il faut noter qu’une grande métamorphose irréversible est clairement en cours, mais personne n’est en mesure de définir exactement ce qui ce passe actuellement ou de prédire quelles seront leurs ultimes conséquences.
Il y a toutes raisons d’espérer et d’être optimiste car la population tunisienne est en marche vers la liberté, vers la dignité et vers la démocratie malgré les problèmes circonstanciels. En effet, la Tunisie est déterminée à regagner son deuxième indépendance et vise la modernité, l’humanisme et les lumières. Les dictateurs se sont enfuis, la voie est maintenant ouverte vers la réalisation d’une démocratie véritable où la notion de citoyenneté est mise en valeur. À présent, il est temps de mettre en œuvre les principes élémentaires et immuable tel qu’une constitution qui protège les libertés individuelles et collectives, un État de droit, un régime politique fondé sur l’égalité ainsi que sur les séparations des pouvoirs. Pour la réalisation de cet objectif des débats au sein de la société civile ont commencé depuis le 23 Octobre 2011 au sujet du contenu de la constitution et au sujet de la nature du régime prévu pour la deuxième république. Jamais auparavant, du moins depuis presque un quart de siècle, on n’avait ressenti de manière aussi puissante une telle énergie positive, tant sur le plan social que politique, bien que demeure fragile et incertain.   La révolution tunisienne et sa philosophie libératrice nous amène à être optimiste mais avec réserve car ce grand événement qui a marqué non seulement l’histoire immédiate de la Tunisie mais aussi celle de la région maghrébine et arabe n’est pas en train dans le vide. La situation économique est préoccupante car il n’y avoir une véritable démocratisation de la masse de la société sans une véritable relance économique. Actuellement, la grande préoccupation est de lancer des réformes au niveau financier pour attirer plus des investissements qui mènent à la stabilité sociale. Les jours se suivent et la pression populaire reste importante. L’heure est grave et les conséquences des événements de l’embrassade des Etats-Unis sont d’une importance critique. Après la grande hallucination du 14 Septembre deux questions apparaissent dans tous les médias occidentaux : Le phénomène obscurantiste allait-il se propager dans la société tunisienne post-révolutionnaire ? Et Qui sont les réelles causes de l’apparition de telle idéologie ?   Un verrou est brisé, rien ne serais comme auparavant au niveau du rapport des institutions de l’État avec ses groupes qui sèment la violence et la terreur dans la société. C’est pourquoi on doit dire que les enjeux sont de taille au niveau national comme au niveau international. Le peuple tunisien qui a pu renverser un régime autoritaire est corrompu est capable de sortir de l’impasse. Pour ce faire, il faut sortir le plus tôt de la situation transitionnelle pour instaurer la deuxième république.
Les citoyens tunisiens épris de liberté depuis le 14 Janvier 2012 sont devant un choix historique. Ils peuvent faire semblent de croire à la rhétorique de l’absence des tendances intégristes et violentes au sein de leur société, mais continuer à être naïf et se laisser manipuler est une trahison à l’esprit révolutionnaire.   Pour être fidèle au principe de la révolution, il faut finir avec cette situation d’instabilité car l’opportunité est unique pour traduire les principes fondamentaux qui régissent la Nation dans une constitution qui met les piliers de l’organisation des pouvoirs et des contre-pouvoir pour garantir la neutralité des institutions démocratique prévues dans un État qui respecte les droits de l’homme, tous les hommes, quelques soit leurs sexes, leurs religions ou leurs idéologies. Un État qui protège le pluralisme et accepte la diversité des courants d’opinion. Un État de droit fondée sur les séparations des pouvoirs et sur le respect de la hiérarchie des normes et sur le principe de la citoyenneté.   En un mot, un État moderne, démocrate et fidèle au principe de sa révolution. 

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