mercredi 1 février 2012

Théorie du nationalisme: Penser la Révolution Tunisienne





L’accélération du rythme des événements depuis le 17 Décembre 2010 constitue une véritable « choc » pour l’ensemble des experts de géopolitique et diplomatie, la réaction de Madame Michel Alliot Marie qui proposa le « savoir-faire » des forces de sécurité français peut traduire le « choc » qu’a produit la révolution tunisienne dans son espace arabo-méditerranéen. La mise de « l’Ancien Régime » sur les médias, la censure de la presse écrite et l’interdiction de quelques sites internet ont permis de donner une image forte du système gouvernemental de Ben Ali.

La Révolution Tunisienne a engagé ; auprès du peuple ; un sentiment de fierté, de dignité d’avoir gagner la bataille contre un tyran, sans leader, sans Parti et sans soutien étranger ; ce qui a renforcer l’image d’une Tunisie avant-gardiste dans le monde arabe car n’oublions pas que la Tunisie est le premier pays qui a pu fonder un régime constitutionnel dans tout le monde musulman en 1861, et qui après avoir entamé l’une des premiers essais de modernisation de son système politique depuis le 19ème siècle et après avoir érigé le code de statut personnelle le 13 Aout 1956 dans une démarche historique, revendique maintenant sa liberté d’expression, de démocratie et du pluralisme à travers une révolution qui se présente comme le berceau des révolutions arabes.

L’opinion publique tunisienne n’a pas encore réalisé l’importance de cette métamorphose radicale qui a été menée. La Révolution été radicale de par ses revendications sociales, économiques et politiques. Elle n’a pas été une révolution sanguinaire ce qui traduit un degré important de maturité ce qui a attiré l’attention du monde entier. Ce grand événement vient de démentir les thèses de « l’exception arabe », du « despotisme orientale » selon lesquelles le citoyen (ou bien le sujet) arabe obéit au pouvoir car il n’a pas d’opinion parce qu’il vie hors du temps historique. Selon Francis Fukuyama et Samuel Huntington, l’arabe est adapté, depuis les indépendances, aux régimes totalitaires et dictatoriaux ou bien aux régimes théocratiques. Cette thèse était plus ou moins correcte jusqu’à la date de 14 Janvier 2011, une date qui a démontrée le contraire et a lancé un espoir dans l’obscurité et a démenti ces thèses erronées. La Révolution Tunisienne a démontré que la démocratie, et les droits sont bien des principes humains qui concernent toutes les ethnies, tous les peuples, toutes les nations.

Les observateurs s’accordent à dire que la Révolution du peuple tunisien diffère des autres révolutions à différents niveaux car elle a crée un nouveau mode de contestations moderne avec l’utilisation de l’internet et des différents réseaux sociaux, et à cause de son caractère pacifique. Depuis la rue avec l’aide des vidéos réalisé la plus part des temps par des amateurs, le monde entier a eu la connaissance en temps réel du miracle de la liberté réalisée par les fils d’Elissa. Ce basculement révolutionnaire et cette libération inespérée n’était dans aucun programme, dans aucune perspective sociopolitique. Il n’y aurait donc pas de sens à prétendre l’événement prévisible et à l’enfermer dans un linéaire idéologique.
En effet, l’un des rôles majeurs que devra assumer l’élite politique et intellectuelle de la Tunisie post-révolutionnaire est celui de reconnaître que nous sommes entrées dans l’Histoire par sa grande porte. Les analyses politiques nationaux et étranger qui commence a étudié « l’Ancien Régime » s’accordent à dire que nous ne connaissons pas de façon précise les méfaits profonds de ce régime mafieux. Il nous faudra du temps, voir de très langues années pour commencer a mesuré le dyfonctionnement du système mit en place depuis 7 Novembre 1987. Les informations qui sont en notre possession ne présentent que moins de 1% de la réalité historique. Nous attendons des études scientifiques basées sur des documents d’archives de l’Etat pour quand puisse commencer à lire l’ensemble du tableau. D’ici là nous devons penser la Révolution Tunisienne ; la mettre dans son contexte mondiale et régionale tout on appelons a protégé les Archives des différentes ministères, de l’administration et du RCD pour que l’historien commence sa quête de réflexion sur une base fiable.             
           

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