jeudi 21 avril 2011

Quel système politique dans la Tunisie post-révolutionnaire?




Le débat sur la laïcité est devenu aujourd'hui le sujet numéro 1 en Tunisie; impliquant la société civile, les Partis politiques et les médias.  La levée de la dictature grâce à la révolution et le retour des islamistes sur la scène politique a suscité le questionnement, voir le débat sur les réformes dans la Tunisie post-révolutionnaire: Serait-elle laïque, séculaire ou islamiste?

Pourtant ces concepts politiques restent très flou dans l'esprit d'une bonne partis des tunisiens; car on confond souvent entre laïcité et athéisme et entre sécularité et religion !!!
Pour moi, la laïcité peut être un choix, car ce système politique permet une égalité dans les droits entre tout les tunisiens quels que soient leur sexe ou leur ethnie. Ils sont tous égaux devant la loi qui ne peut être que positive pour s'adapter aux besoins de l'humain dans son évolution historique, et en assurant la séparation entre l'État et la religion.Mais cette doctrine politique pose un grand problème à savoir la gestion des lieux de culte. Une bonne partis des laïque tunisiens estiment que l'État doit garder une certaine autorité sur le religieux sans pour autant l'instrumentalisé, mais le problème reste toujours présent. C'est pourquoi je propose une autre solution: Un État séculaire, car la réalité historique de la Tunisie est pluriel mais aussi on note l'importance de la tradition arabo-musulmae dans une société ouverte et tolérante.    Le premier article de la constitution du 1/6/1959 suscite actuellement une grande polémique. Dans cet article, les juristes on fixer l'identité du pays, mais depuis, le pouvoir politique a joué sur l'ambiguïté de cet article pour à la fois, construire un État séculier dans son organisation et ses institutions et maintenir une mainmise sur les cultes religieux. Aujourd'hui, dans une Tunisie qui compte 5 partis islamistes, les pro-laïque estiment que cet article maintient l'ambiguïté sur la forme de l'État et sur la relation avec le religieux.      

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